Les voitures, les embouteillages et les camions puants
Aujourd'hui, j'ai été inconsciente. J'avais pourtant pris la bouteille d'eau, le paquet de tabac, les lunettes de soleil. Mais ma virée à Mamoudzou a eu raison de moi. J'en suis revenue exténuée, en nage, enervée, à bout.
Je me suis promis que je n'y remettrait plus jamais les pieds. C'est bien sûr impossible parce que Mamoudzou est la capitale, et que nombre des choses dont a besoin le mzungu sont à Mamoudzou : des pots en plastiques pour les plantes, du pain digne de ce nom, des choses farfelues comme des carottes, du fromage, des fruits secs.
Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains pour une double mission : faire la carte grise de notre voiture ( 1h30, je craignais pire), faire les courses (un peu de réconfort pour la consomnatrice qui sommeille en moi).
La carte grise c'est ok, vous serez heureux de l'apprendre.
Le réconfort, c'est à dire les courses ,c'est mort parce que ma carte bancaire est bloquée suite à un oubli de code secret (je m'en sers tellement souvent ici, c'est pour ça). Bref.
Donc pour une carte grise et une tentative ratée de faire les courses, 5heures furent nécessaires, dont plus de 2h30 sur la route.
ça a l'air anodin comme ça 2H30 sur les routes quand on vit en métropole, qu'il fait 15° au mois d'octobre, que les autoroutes parcourent le pays en tous sens, que les villes sont bordées d'avenues et de boulevards.
A Mayotte, il fait 30°, je n'ai pas la clim, donc mes fenêtres sont ouvertes.
Mais les fenêtres ouvertes quand on est la xième dans une file de bagnoles qui chauffent dans Mamoudz', c'est mauvais pour la santé, j'vous l'dit.
Une fois sortie bredouille de cette satanée zone commerciale et industrielle (le coin s'appelle Kaweni), j'ai roulé 5 km avant de me retrouver derrière un camion qui montait les côtes en seconde, voire en première.
Impossible de le doubler évidemment, parce qu'aucune visiblité entre les nombreux virages.
En plus de ne pas avancer, il dégageait un nuage gris à faire frémir. J'ai frémi. J'ai même fermé mes fenêtres.
Mais oh non!!!
J'ai dû les rouvrir!!!!
Alors j'ai inhalé ma dose de CO2, j'en ai encore mal au crâne et je maudis la circulation sur cette île., tous les gens qui achètent des bagnoles, les camions pourris, les trous dans la route et mon besoin de faire des courses.
Nous réfléchissons de plus en plus Christophe et moi a nous envolé vers une vraie île perdue, sans voitures ou si peu.
Et en attendant, on est vraiment trop heureux de vivre à Sada, loin de toute cette pollution et de toutes ces bagnoles.
Je me suis promis que je n'y remettrait plus jamais les pieds. C'est bien sûr impossible parce que Mamoudzou est la capitale, et que nombre des choses dont a besoin le mzungu sont à Mamoudzou : des pots en plastiques pour les plantes, du pain digne de ce nom, des choses farfelues comme des carottes, du fromage, des fruits secs.
Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains pour une double mission : faire la carte grise de notre voiture ( 1h30, je craignais pire), faire les courses (un peu de réconfort pour la consomnatrice qui sommeille en moi).
La carte grise c'est ok, vous serez heureux de l'apprendre.
Le réconfort, c'est à dire les courses ,c'est mort parce que ma carte bancaire est bloquée suite à un oubli de code secret (je m'en sers tellement souvent ici, c'est pour ça). Bref.
Donc pour une carte grise et une tentative ratée de faire les courses, 5heures furent nécessaires, dont plus de 2h30 sur la route.
ça a l'air anodin comme ça 2H30 sur les routes quand on vit en métropole, qu'il fait 15° au mois d'octobre, que les autoroutes parcourent le pays en tous sens, que les villes sont bordées d'avenues et de boulevards.
A Mayotte, il fait 30°, je n'ai pas la clim, donc mes fenêtres sont ouvertes.
Mais les fenêtres ouvertes quand on est la xième dans une file de bagnoles qui chauffent dans Mamoudz', c'est mauvais pour la santé, j'vous l'dit.
Une fois sortie bredouille de cette satanée zone commerciale et industrielle (le coin s'appelle Kaweni), j'ai roulé 5 km avant de me retrouver derrière un camion qui montait les côtes en seconde, voire en première.
Impossible de le doubler évidemment, parce qu'aucune visiblité entre les nombreux virages.
En plus de ne pas avancer, il dégageait un nuage gris à faire frémir. J'ai frémi. J'ai même fermé mes fenêtres.
Mais oh non!!!
J'ai dû les rouvrir!!!!
Alors j'ai inhalé ma dose de CO2, j'en ai encore mal au crâne et je maudis la circulation sur cette île., tous les gens qui achètent des bagnoles, les camions pourris, les trous dans la route et mon besoin de faire des courses.
Nous réfléchissons de plus en plus Christophe et moi a nous envolé vers une vraie île perdue, sans voitures ou si peu.
Et en attendant, on est vraiment trop heureux de vivre à Sada, loin de toute cette pollution et de toutes ces bagnoles.